• Des données qui suggèrent l'idée d'un gène ancestral commun pour la sérum albumine des mammifères.

-L'analyse des résultats de l'immunodiffusion montre que la sérum albumine bovine (SAB) possède des déterminants antigéniques (donc des parties de sa molécule) qui ne sont pas présents dans la molécule de sérum albumine de lapin puisqu'ils ont déclenché des réponses immunitaires chez lui.(voir AC anti-SAB). Pourtant, une électrophorèse comparative indique que l'albumine sérique du lapin et celle du boeuf migrent exactement de la même façon.
- D'autre part, les ac anti-SAB n'ont pas reconnu l'albumine sérique des autres mammifères , qui ne possèdent donc pas les mêmes déterminants antigéniques que la SAB. Pourtant, l'albumine sérique (synthétisée dans le foie) a les mêmes fonctions chez tous les mammifères (homme y compris), elle assure le transport de diverses substances (eau, ions , hormones , acides gras...) et intervient comme régulateur de la pression osmotique.

Pour rendre compte, des points communs on peut envisager que les molécules d'albumine sérique synthétisées par les différents mammifères présentent des similitudes au niveau de leur structure primaire et de leur configuration spatiale. Les séquences nucléotidiques correspondantes (gène qui code pour la sérum albumine) doivent donc chez les différents mammifères présenter également des similitudes d'où l'idée d'un gène ancestral (hypothétique) commun pour le lapin, le cheval, le porc, le boeuf... l'homme.
Pour rendre compte des différences, on peut envisager qu' à partir du gène ancestral, l'évolution s'est faite différemment dans les rameaux qui ont conduit au lapin , au cheval, au porc, au boeuf ...à l'homme.

• Une étude phylogénétique pour confirmer et approfondir les notions de gène ancestral, ancêtre commun, liens de parenté, protéines homologues, gènes homologues, évolution du génome: page suivante