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L'analyse des électrophorégrammes -Les gels obtenus en TP montrent que chez les vertébrés
étudiés (lapin, porc,
morue...), il y a 5 molécules
de LDH différentes . La quantité de chacune d'entre-elles
varie avec les organes. Les 5 molécules ont bien l'activité
LDH car elles sont révélées par la réaction
enzymatique qu'elles catalysent mais elles diffèrent suffisamment
pour permettre leur séparation par électrophorèse. La découverte de l'existence des isoenzymes -En
quoi les molécules de LDH synthétisées par un vertébré
(lapin, porc, homme, morue...) diffèrent-elles
? -Les chaînes M et H sont-elles codées
par les allèles d'un même gène? |
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Alignement partiel des séquences protéiques (à gauche l'extrémité -NH2, à droite l'extrémité -COOH) et % de différences. |
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Les chaînes sont donc codées par des gènes différents
dont les loci peuvent être localisés chez l'homme par l'intermédiaire
des cartes disponibles au site du NCBI.
Le locus LDH-A est localisé sur le chromosome 11 en 11p15-4 alors
que le locus LDH-B est sur le chromosome 12 en 12p12-2-p12-1 (le locus
LDH-C est proche de LDH-A). L'alignement des séquences codantes
avec Phylogène donne 39,92 % de nucléotides différents. |
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La présence dans un même génome de 2 gènes (en réalité 3) ayant en commun un bon nombre de nucléotides à la même place et codant pour des chaînes protéiques aux propriétés catalytiques très proches, pose le problème de l'origine de ces gènes et suggère fortement une origine commune.On peut envisager qu'à l'origine de ces gènes, il y a la duplication d'un gène ancestral hypothétique. La question "Quand la duplication s'est-elle produite" est ainsi rapidement posée et amène à rechercher la présence d'une ou plusieurs LDH chez les bactéries, les végétaux.... Le modèle phylogénétique explicatif -L'électrophorèse
réalisée avec la fraction LDH de Bacillus stéarothermophilus
(Eubactérie) montre une seule LDH. Le gène qui code
la LDH est très ancien.On trouve également une LDH chez
les cyanobactéries (travaux de Moezelaar R. et Coll. sur Microcystis).Peut-être
était-il déjà présent dans le génome
de procaryotes il y a 3,5 Ga. -Chez les vertébrés Gnathostomes il y a toujours les 5 isoenzymes mises en évidence par les électrophorèses. Le cas des Agnathes est intéressant pour la recherche mais complique fortement l'interprétation d'ensemble, il est volontairement occulté dans cette étude.Seules, les données concernant Bacillus stéaro., la carpe (Téléostéen), le poulet, le porc et l'homme sont fournies aux élèves pour une étude avec Phylogène. Les résultats du traitement des données moléculaires sont concentrés page suivante . -L'alignement
des séquences protéiques confirme la forte homologie entre
toutes les chaînes.La matrice des
distances montre qu'il y a plus de différences entre les chaînes
M et H de l'homme -La
comparaison des modèles moléculaires 3D met en évidence
la conservation au cours de l'évolution d'un domaine situé
près de l'extémité -NH2 terminale et qui comprend
aux alentours de 143 acides aminés: c'est le domaine de fixation
du NAD (ou du NADH) , coenzyme impliqué dans la réaction
catalysée.Les six feuillets b et les
hélices a sont toujours disposés
de la même façon dans l'espace bien que la séquence
correspondant à ce motif puisse présenter des acides aminés
différents. IL est intéressant de noter que ce motif se
rencontre également dans d'autres déshydrogénases
mais pas toujours au même endroit dans la molécule (voir
ADH). |
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